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La Céramique

La fabrication de la céramique se généralise au Néolithique avec la sédentarisation et un besoin de récipients résistants à des hautes températures pour la cuisson des aliments.

L’argile, présente en grandes quantités à proximité des plans d’eau ou des ruisseaux, était mélangée à un dégraissant (fragments de roches, de céramique concassée, ou de paille) pour éviter l’apparition de fissures lors du séchage et de la cuisson.

Terre craquelée

L’argile était également utilisée pour la production d’objets liés à l’artisanat textile ou la métallurgie comme par exemple des pesons (les poids pour les métiers à tisser), des fusaïoles pour le filage, ou encore des creusets pour la fonte du cuivre.

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Les récipients en céramique étaient montés aux colombins (boudins d’argile assemblés soit en cercles superposés, soit en spirale – le tour à potier n’apparaît qu’à l’âge du fer). Les surfaces étaient parfois lissées et souvent décorées de motifs impressionnés, incisés ou appliqués avant la cuisson.

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Cette dernière s’effectuait soit en foyer ouvert soit en fosse, et si l’apport d’oxygène était suffisant durant la cuisson, les récipients présentaient une coloration rouge à brune, alors que sans oxygène la pâte était plutôt grise ou noire.

Il est probable que chaque famille fabriquait sa propre céramique selon ses besoins que l’on estime à une vingtaine de récipients au maximum par habitation.

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