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Localisations des villages

Les connaissances de l’habitat néolithique sont très hétérogènes avec d’un côté des stations lacustres très bien conservés, et d’un autre côté des sites terrestres peu connus et mal conservés.

Les habitats lacustres sont implantés sur les bords des lacs du Plateau, tandis que les habitats terrestres sont situés sur des terrasses ou des collines surplombant les vallées fluviales, ainsi que sur les rives des tourbières ou des petits lacs.

Certaines communautés se sont établies sur des sites de hauteur (éperons rocheux, buttes morainiques dominant la plaine), en grotte ou encore en abri sous roche.

C’est à partir de 4300 avant J.-C environ que les premiers villages lacustres se développent, distants de 1 à 5 km entre eux d’après les cartes de répartition. L’occupation des rives n’est toutefois pas con-tinue durant tout le Néolithique, et l’on observe des phases où les villages se déplacent vers la terre ferme (notamment entre 3500 et 3250 avant J.-C.).  La dendrochronologie a mis en évidence la faible durée d’occupation des sites lacustres (de 5 à 25 ans en moyenne) et les reconstructions ou déplacements sont fréquents (tous les 10 à 20 ans), mais toujours sur un même territoire. Les abandons de sites sont probablement liés à des facteurs naturels de destruction tels que des incendies ou des inondations.

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Les sites terrestres sont peu connus et les vestiges sont moins abondants que dans les sites lacustres : on retrouve des traces

des fosses d’implantations des poteaux des maisons, des radiers

de pierres, des silos pour le stockage des graines et des restes

de foyers. Il ne semble pas y avoir de grandes différences

architecturales entre les sites terrestres et les habitats lacustres.

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